Association Internationale pour la Sauvegarde de Tyr | Fondation Tyr
Résolutions Internationales

19.12.1979 : Rés. 459 (& 5) du Conseil de Sécurité des Nations Unies adoptée à sa 2180e séance qui "... reconnaît la nécessité de protéger les sites et monuments archéologiques et culturels de la ville de Tyr, conformément au droit international et à la Convention de La Haye de 1954, qui dispose que de telles villes, sites et monuments font partie du patrimoine de l'humanité entière".

 

23.05.1980 : Décision 109/EX/7.2 adoptée par le Conseil Exécutif de l'UNESCO à sa 109ème session (Paris, 30 avril – 6 juin 1980) qui prie le Directeur Général d’attirer l’attention de la Conférence Générale, à sa prochaine session, sur la nécessité de sauvegarder l'ensemble du site archéologique de Tyr et de ses environs dont les vestiges intéressent le patrimoine culturel de l’humanité, afin qu’elle décide des mesures appropriées.

 

19.09.1980 : Rés. du Parlement Européen (Doc. 1.388/80) qui : « … considérant que si Tyr venait à disparaître, l’humanité perdrait avec elle 2000 ans d’archives, … s'associe au mouvement lancé par l'UNESCO pour sauver Tyr de la destruction et charge son Président de transmettre la présente résolution aux ministres des affaires étrangères réunis dans le cadre de la coopération politique ».

 

24.10.1980 : Rés. 4/13 adoptée par la Conférence Générale de l'UNESCO lors de sa 21e session (Belgrade, 23 sept-28 oct. 1980) qui "ayant pris note du document d’information présenté par le Directeur Général… Notant qu’un Comité International pour la sauvegarde de Tyr formé de hautes personnalités préoccupées par les risques que court le site archéologique de Tyr et de ses environs a déjà été constitué… autorise le Directeur Général à nommer un conseiller pour le patrimoine culturel du site archéologique de Tyr et de ses environs, en vue de déterminer les mesures d'urgence à prendre pour protéger et préserver ce patrimoine culturel, à quelque civilisation qu'il appartienne".

 

02.12.1980 : Motion 9/42 en faveur de Tyr adoptée par la Chambre des Communes à Londres : « … gravement concernée par les bombardements sur la ville de Tyr, l’un des sites archéologiques le plus riche du monde, approuve la résolution 459 du Conseil de Sécurité des Nations Unies… et s'associe aux efforts de l'UNESCO pour sauver Tyr de la destruction ».

 

 

Mars 1981 : Monsieur Jean d’Ormesson de l’Académie Française, a lancé un appel international au nom des hommes de culture qui se sont rassemblés pour défendre la paix à Tyr, demandant à toutes les parties concernées à respecter le vœu de cette unanimité solennelle des représentants des nations, appelant aussi les historiens, les archéologues, les intellectuels et les créateurs dans tous les domaines à faire connaître au monde l’irremplaçable trésor que représente l’existence de Tyr dans ses valeurs actuelles comme dans celles de son passé, d’agir pour que les belligérants s’abstiennent de toute violence dans Tyr et dans ses environs et respectent l’intégralité de ses témoignages historiques.

 

04.06.1981 :  Le drame de Tyr est mis à l'ordre du jour du Parlement Belge (Communauté Française). Le film "Europe, fille de Tyr" est projeté aux parlementaires lors de cette séance.

 

25.06.1981 : Rés. 144 adoptée par le Sénat des Etats-Unis qui considère que "la guerre au Liban menace gravement l'ancienne cité de Tyr, l'un des trésors de l'Humanité"

 

18.11.1981 :  Rés. adoptée à Casablanca par la Commission pour la Paix du Xe congrès international des Villes Jumulées-Citées Unies qui reconnaît Tyr en état d'exception comme "la première ville à porter le titre de ville de paix".

 

22.01.1982 :  Rés. adoptée lors de la quatrième conférence des ministres arabes du tourisme réunis à Tunis, sous l'égide de la Ligue des Etats Arabes, qui considère Tyr comme partie intégrante du patrimoine archéologique et historique arabe.

 

10.06.1982 : Le Directeur Général de l'UNESCO lance un appel demandant que "les opérations militaires soient immédiatement arrêtées dans la région de Tyr et que les mesures nécessaires soient prises pour sauvegarder ce bien culturel irremplaçable".

 

25.03.1983 :  Recommandation du Comité National Libanais (100/25.03.83) qui demande au Ministère libanais des Affaires Etrangères de prendre d'urgence les mesures adéquates pour protéger et préserver le site de Tyr, par le déploiement de la FINUL dans le secteur archéologique de Tyr et de ses environs.

 

18.04.1983 :  Rés. adoptée par l'Assemblée Générale de l'AIST réunie au siège de l'UNESCO, en session ordinaire qui attire l'attention du Directeur Général de l'UNESCO sur les projets de constructions dans la zone archéologique de Tyr et demande de veiller à ce que les sites soient dégagés de toute implantation et que l'établissement d'un plan général de reconstruction et d'urbanisme tienne compte des données archéologiques.

 

20.06.1983 : Décision 116/EX/7.2 du Conseil Exécutif de l'UNESCO qui "prie le Directeur Général de poursuivre ses efforts en vue de la sauvegarde de Tyr qui fait partie intégrante du patrimoine commun de l'humanité, et de soumettre un rapport d'information à ce sujet à la 22e session de la Conférence Générale en vue de l'adoption des mesures nécessaires pour la sauvegarde de ce site".

 

12.09.1983 Rapport 22 C/INF.8 du Directeur Général de l'UNESCO à la 22e session de la Conférence Générale relatif aux actions envisagées pour la protection des sites archéologiques de Tyr.

   

08.11.1983 :  Rés. 22 C/DR.340 de la Conférence Générale de l'UNESCO à sa 22e session, qui "autorise le Directeur Général à entreprendre les études techniques nécessaires pour mettre au point un plan d'action détaillé concernant la protection, la préservation, la restauration et la mise en valeur du patrimoine de Tyr et pour définir les modalités de sa promotion sous forme de campagne internationale".

 

02.11.1984 :  Inscription de Tyr sur la "liste du patrimoine mondial" par le Comité du Patrimoine Mondial à sa 8e session ordinaire à Buenos Aires.

 

04.04.1985 :  Rapport 121 EX/13 du Directeur Général de l'UNESCO au Conseil Exécutif à sa 121e session sur les résultats obtenus relatifs au projet de sauvegarde du site archéologique de Tyr et de ses environs. Le Conseil Exécutif (Décision 121 EX/5.4.3) estime qu'il conviendrait d'entreprendre des études complémentaires, afin notamment d'estimer le coût des projets de sauvegarde, avant qu'il ne soit procédé au lancement d'un appel à la solidarité internationale

 

04.1987 :  Sec. 130 adoptée par la Commission des Affaires Etrangères du Sénat Américain demandant que la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) puisse assurer la protection du site archéologique de Tyr.

 

 

05.06.1987 :  Rés. 126 EX/DR.11 du Conseil Exécutif à sa 126e session qui invite "le Directeur Général à lancer une "Alerte Patrimoine" pour sensibiliser l'opinion mondiale et la population locale aux graves dangers qui menacent le patrimoine culturel de Tyr et souhaite que les démarches entreprises par le Gouvernement Libanais auprès du Secrétaire Général des Nations Unies puissent contribuer à assurer la préservation urgente et efficace, du site archéologique de Tyr»

 

26.10.1987 :  Le Directeur Général de l'UNESCO à l'issue de la 24e session de la Conférence Générale lance une "Alerte Patrimoine" en faveur de Tyr et annonce, en accord avec les autorités libanaises, la mise en place immédiate d'un programme qui vise à arrêter le processus de dégradation générale du site, en mettant fin aux destructions et aux fouilles clandestines, au pillage et à l'exportation illicite, à la défiguration et à la détérioration des monuments.

 

23.12.1988 : SC-88/CONF.001/13 – 12ème session du Comité du Patrimoine Mondial (Brasilia, 5-9 décembre 1988) « Le représentant du Liban a fait part au Comité d’une communication reçue de la Secrétaire Générale de l’Association Internationale pour la Sauvegarde de Tyr en vue de demander une assistance technique au titre du fonds du patrimoine mondial pour financer les projets de réhabilitation et de mise en valeur du site de Tyr... »

 

23.10.1991 : Rés. 26 C/DR.309 adoptée à l'unanimité lors de la 26e session de la Conférence Générale de l'UNESCO qui recommande "au Directeur Général et aux Etats Membres de l'UNESCO d'accorder une très haute priorité au lancement de la Campagne Internationale de sauvegarde du site archéologique de Tyr et de ses environs et qui demande un appui supplémentaire de l'UNESCO et des Etats Membres pour lutter contre le développement inquiétant des fouilles clandestines au Liban et plus particulièrement au Sud-Liban et le trafic illicite des oeuvres d'art et objets archéologiques provenant du Liban".

 

16.11.1991 : Les personnalités internationales réunies à Tunis à l'occasion du 3e Congrès International des Etudes Phéniciennes et Puniques, préoccupées par les bombardements incessants au Sud-Liban, ont lancé un appel priant le Secrétaire Général des Nations-Unies et le Directeur Général de l'UNESCO d'user de toutes leurs influences auprès des Etats Membres pour que soient appliquées les résolutions votées par les plus hautes instances pour la protection de ce site millénaire et pour que cessent immédiatement ces destructions irrémédiables d'un Patrimoine unique.

 

14.12.1992 : WHC-92/CONF.002/12 – 16ème session du Comité du Patrimoine Mondial (Santa Fé, USA, 7-14 décembre 1992) : « en ce qui concerne le site de Tyr, le Comité, sur la suggestion de M. Beschaouch, a demandé qu’un rapport soit fourni, lors de la réunion du prochain bureau, sur l’action de préservation du patrimoine menée par les autorités libanaises et par l’UNESCO, notamment dans le cadre de la préparation de la campagne internationale de sauvegarde»

 

15.10.1993 : Rés. 142 EX/PX/DR.6 adoptée par le Conseil Exécutif de l'UNESCO lors de sa 142e session : « … conscient de l'importance que revêt le patrimoine archéologique et historique de Tyr pour l'ensemble des pays de la Méditerranée ainsi que pour ceux du littoral Atlantique où subsistent des vestiges phéniciens datant de l'époque de l'apogée de Tyr comme pôle de civilisation et de culture... prie le Directeur Général de prendre toutes les mesures utiles qui ... seraient susceptibles de contribuer à la mise en œuvre du projet de régate "La route des Phéniciens"»

 

27.10.1995 : Appel des membres de l’AIST et du CFST « … préoccupés par le projet de remblai d’une partie de la baie jouxtant le vieux port nord de Tyr… prient instamment les autorités libanaises de prendre les mesures nécessaires afin de faire suspendre ce projet jusqu’à ce qu’un avis technique soit donné par l’UNESCO … invitent le Directeur Général de l’UNESCO à lancer rapidement la Campagne de Sauvegarde de Tyr… »

 

28.05.1996 : Décision 149/EX adoptée par le Conseil Exécutif de l’UNESCO à sa 149ème session (Paris, 22 avril-3 mai 1992) « l’Association Internationale pour la Sauvegarde de Tyr est admise aux relations opérationnelles auprès de l’UNESCO »

 

20.08.1996 : WHC-96/CONF.202/10 – 20ème session du Bureau du Comité du Patrimoine Mondial (UNESCO, Paris, 24-29 juin 1996) : « Le Bureau a pris connaissance avec satisfaction … Que le projet d’agrandissement du port nord avait été définitivement abandonné à la suite d’un décret en Conseil des Ministres et qu’un projet commun à la Direction de l’Urbanisme et à la Direction Générale des Antiquités était en cours pour dégager de ses constructions parasites l’aqueduc romain… ».

 

27.02.1998 : WHC-97/CONF.208/17 – 21ème session du Comité du Patrimoine Mondial (Naples, Italie, 1-6 décembre 1997) : « … préoccupé par les menaces qui subsistent, le Comité a recommandé qu’une attention toute particulière soit apportée à la préparation rapide d’un schéma directeur couvrant toutes les zones archéologiques de Tyr et ses environs, incluant la ville de Tyr. Le Comité a rappelé aux autorités libanaises que le Secrétariat leur avait déjà fait part de sa disponibilité à contribuer techniquement à la préparation de pareils schémas directeurs pour tous les sites libanais du patrimoine mondial ».

 

 

03.03.1998 : DG/98/16 - Lancement par M. Federico Mayor, Directeur Général de l’UNESCO de la Campagne Internationale pour la Sauvegarde de Tyr.

 

04.06.1998 : Motion adoptée par les membres de l’AIST-FRANCE et le CFST réunis en Assemblée Générale : “Ayant pris avec appréhension l’existence de travaux en cours ayant pour effet le remblaiement d’une partie de la baie de Tyr… les membres de l’AIST et du CFST prient instamment le Gouvernement du Liban d’ordonner, en tant que mesure conservatoire, l’arrêt immédiate des travaux en cours, faute de quoi, il est à craindre que des dommages irréparables soient infligés à un site historique d’une inestimable valeur”

 

11.08.1998 : WHC-98/CONF.201/9 – Le Bureau du Comité du Patrimoine Mondial (lors de sa 22ème session à Paris au siège de l’UNESCO – 22/27 juillet 1998) « félicite les autorités libanaises du lancement officiel de la Campagne Internationale de Tyr et les engage vivement à interrompre immédiatement tous les travaux qui mettent en péril le patrimoine de Tyr, à renforcer la coopération entre les institutions nationales concernées dans la région de Tyr et à améliorer les mécanismes de contrôle afin d’empêcher toute nouvelle destruction du patrimoine de la région»

 

28.11.1998 : WHC-98/CONF.203/5 – Le Comité du Patrimoine Mondial (lors de sa 22ème session à Kyoto, Japon –30 nov./5 déc. 1998) « … le Bureau a demandé que la sauvegarde des zones archéologiques et historiques de Tyr soit considérée par les autorités libanaises comme une priorité absolue dans la préparation du plan directeur de Tyr et que tous les travaux d’infrastructure dans l’enceinte du site soient suspendus jusqu’à l’adoption de ce plan directeur»

 

16.09.1999 : WHC-99/CONF.204/15 – Le Bureau du Comité du Patrimoine Mondial (lors de sa 23ème session à Paris au siège de l’UNESCO – 5/10 juillet 1999) faisant siennes les recommandations du Comité Scientifique International pour Tyr, souligne «la nécessité :

  1. d’éviter une densification encore plus importante de la vieille ville de Tyr, de fixer et  respecter les servitudes de hauteur de constructions ;
  2.  d’une zone-tampon, conformément à la Convention de 1972 pour les sites inscrits sur la Liste du Patrimoine Mondial ;
  3.  de faire des prospections et des sondages bien en amont de toute opération de construction, notamment le long du tracé de la future autoroute ;
  4. de la création d’une zone de protection spéciale « naturelle », où toute construction doit être interdite, à part des structures légères sans fondations en vue d’une éventuelle exploitation touristique»

 

02.03.2000 : WHC-99/CONF.209/22 – Le Comité du Patrimoine Mondial lors de sa 23ème session (29 nov./5 déc. 1999 à Marrakech, Maroc) a demandé : « …. Etant donné les menaces sérieuses et persistantes à la sauvegarde du site, que les recommandations du Comité Scientifique International soient mises en œuvre d’urgence, en particulier l’adoption d’un plan de gestion de la ville pour assurer la sauvegarde des zones archéologiques ainsi que leur protection par la préparation d’un plan d’aménagement paysager en coopération avec l’ICOMOS, l’ICCROM et l’IFLA. Le Comité a également demandé aux autorités de nommer un coordonnateur national et d’ouvrir un compte national pour la Campagne Internationale de sauvegarde comme convenu avec l’UNESCO»

 

28.06.2000 : Déclaration 146 - Journal Officiel du Congrès Américain - (106ème Congrès, deuxième session). "La préservation de Tyr" par le Sénateur Spencer Abraham qui reconnaît l’important travail effectué par le Comité National américain et l'Association Internationale pour la Sauvegarde de Tyr pour sensibiliser l’opinion publique sur la nécessité de préserver ce grand site historique. Le Sénateur Abraham demande au Gouvernement Libanais de cesser les travaux d’aménagement en cours (notamment l’autoroute du Sud) jusqu'à l'établissement d'un plan directeur d’urbanisme, l'évaluation des ressources culturelles et la mise en place d’un plan de gestion pour Tyr.

 

26.03.2001 Motion adoptée par les membres de l’AIST et du CFST réunis en Assemblée Générale (Siège de l’UNESCO, Paris) attirant l’attention des autorités libanaises sur les projets d’aménagement prévu sur les sites archéologique de Tyr.

 

10.12.2001 : WHC-01/CONF.208/4 – Le Bureau du Comité du Patrimoine Mondial lors de sa 25ème session extraordinaire (7/8 décembre 2001 à Helsinki, Finlande) : « informé des décisions prises par les autorités libanaises… concernant :

  1. le projet de port de plaisance (réhabilitation et modernisation des structures portuaires actuelles) donne son accord à condition que les autorités libanaises prennent les mesures suivantes :

-  effectuer un relevé sous-marin complet de l’intérieur du port ;

limiter le nombre de bateaux dans le port de plaisance à 30 au maximum ;

profiter du projet de port de plaisance pour moderniser le port de pêche en créant des équipements pour les pêcheurs et des emplacements pour l’interprétation et la mise en valeur du patrimoine sous-marin de Tyr.

  1. le plan directeur d’urbanisme pour lequel le Département des Antiquités a confirmé le classement et la protection de vastes zones dans le périmètre de Tyr, autour des principaux sites archéologiques... ».

 

01.08.2002 : Doc. : WHC-02/CONF.202/17 – Décision adoptée par le Comité du Patrimoine Mondial lors de sa 26ème session (Budapest, Hongrie – 24/29 juin 2002) qui : « …recommande … dans le cadre du projet de la Banque Mondiale, la préparation d’une carte archéologique détaillée de l’ensemble du site de Tyr …, en faisant appel, le cas échéant, au fonds du Patrimoine Mondial pour une assistance internationale complémentaire ;

  …. demande à l’Etat partie de donner des assurances sur la protection des zones archéologiques à exproprier et de soumettre d’ici le 1er février 2003 un rapport sur l’état du projet d’autoroute, ainsi que sur le plan présumé de développement de la Réserve naturelle, pour examen par le Comité à sa 27ème session en juin/juillet 2003 ».

 

05.07.2003 : Doc. :WHC-03/27.COM/7B & WHC-03/27.COM/INF.7E – Décisions adoptées par le Comité du Patrimoine Mondial lors de sa 27ème session (UNESCO, Paris - 30 juin - 5 juillet 2003) qui : « …Invite l'Etat partie à renforcer le Plan directeur de la ville en prenant en compte les recommandations du Centre du patrimoine mondial et celles élaborées au titre du Programme franco- libanais du Centre de Recherches européennes (CEDRE) concernant la protection du patrimoine sous-marin » et qui «demande à l'Etat partie d'arrêter les travaux de construction de l'Institut pour la Recherche islamique sur la côte sud de la vieille ville de Tyr et à l'intérieur de la zone archéologique, et de prendre toutes les mesures nécessaires pour la protection du bien dans son intégralité…» 

 

 

Juillet 2004 : Doc. : WHC-04/28.COM/15B – Décision adoptée par le Comité du Patrimoine Mondial lors de sa 28ème session (Suzhou, Chine – Juillet 2004) qui : «  Regrette que la construction illégale d’un bâtiment adjacent à la zone archéologique du bien n’ait pu être évitée » « Encourage l’Etat Libanais à créer une réserve archéologique marine, en établissant, dès que possible, des plans détaillés de conservation urbaine intégrant les procédures d’évaluation d’impact environnemental pour toutes les nouvelles constructions, et en finalisant la carte archéologique complète de Tyr et à terminer l’étude entreprise en 2001 sur l’actuel port Sidonien… » « Se déclare favorable à la transformation du port commercial en marina touristique » « Demande à l’Etat partie de maintenir des relations étroites avec le Centre du patrimoine mondial quant au développement des diverses initiatives en cours à Tyr, y compris des interventions dans le cadre du projet de la Banque mondiale » « Invite la communauté internationale à soutenir la Campagne internationale pour la sauvegarde de Tyr ».

 

Juillet 2005 :  Doc. WHC-05/29.COM/22, - Décision adoptée par le Comité du Patrimoine Mondial lors de sa 29ème session (Durban, Afrique du Sud, 10-17 juillet 2005) qui : « Rappelant la décision 28 COM 15B.48, adoptée lors de sa 28e session (Suzhou, 2004), Ayant pris note des informations reçues par le Centre du patrimoine mondial selon lesquelles des menaces pèseraient sur les vestiges archéologiques du site de Tyr, Demande à l’ICOMOS, en étroite consultation avec l’Etat partie du Liban et le Centre du patrimoine mondial, d’entreprendre une mission conjointe de suivi réactif afin d’évaluer l’impact des projets prévus ou en cours, de déterminer l’état de conservation du bien et d’en faire rapport pour examen par le Comité à sa 30e session en 2006 ; Demande en outre à l’Etat partie de soumettre, avant le 1er février 2006, un rapport sur le suivi de la mise en œuvre de la décision 28 COM 15B.48, notamment en ce qui concerne l’impact du tracé de l’autoroute dans les environs de Tyr, l’établissement de la carte archéologique et la transformation du port commercial, pour examen par le Comité à sa 30e session (Vilnius, 2006).

 

Juillet 2006 :  Doc. WHC-06/30.COM/19 – Décisions adoptées par le Comité du Patrimoine Mondial lors de sa 30ème session (Vilnius, Lituanie – Juillet 2006) qui : « Félicite l’Etat partie de l’avancement réalisé dans l’établissement de la carte archéologique du bien, la préparation du décret du nouveau code de la construction dans les secteurs historiques de la ville … ». « Regrette que le projet de création d’une zone de protection marine archéologique n’ait pas été approuvé par le Ministère des Transports. » « Recommande l’extension du moratoire de trois ans sur les constructions dans les secteurs présentant un intérêt archéologique potentiel …. » « Renouvelle sa demande d’une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de suivi réactif, afin d’évaluer l’impact de projets prévus… » « Demande également à l’Etat partie de fournir une carte topographique détaillée indiquant les limites du bien, et si possible une zone tampon pour l’aire protégée,… »

 

Juillet 2007 :  Doc. WHC-07/31.COM/7B.62 – Décisions adoptées par le Comité du Patrimoine Mondial lors de sa 31ème session (Christchurch, Nouvelle Zélande 23 juin-2 juillet 2007) qui : «Déplore la perte de vies humaines et les dégradations causées par le conflit de l’été 2006, tout en exprimant son soulagement de l’absence de dommages sur les biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial ». «Prend note du fait que, en raison de ce conflit et des priorités tant humanitaires que de réhabilitation, l’Etat partie n’a pu concentrer ses efforts sur les demandes exprimées par le

Comité dans sa décision 30 COM 7B.52». «Encourage de nouveau l’Etat partie à étendre la période de trois ans de gel des constructions, qui est arrivée à son terme, dans les secteurs présentant un intérêt archéologique potentiel, ainsi que la fin de la construction de l’autoroute à proximité du bien, jusqu’à l’achèvement des relevés et de la carte archéologique». «Renouvelle sa demande à l’Etat partie d’inviter une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS, afin d’évaluer l’état d’avancement et l’impact des projets prévus ou en cours». «Demande également à l’État partie de fournir une carte topographique détaillée indiquant les limites du bien, et si possible celles d’une zone tampon pour l’aire protégée, et de soumettre un rapport d’avancement sur ses recommandations, avant le 1er février 2008, pour examen par le Comité à sa 32e session en 2008»

 

Juillet 2008 :  Doc. WHC-08/32.COM/7B.60 – Décisions adoptées par le Comité du Patrimoine Mondial lors de sa 32ème session (Québec, Canada 2-10 juillet 2008) qui : «Regrette que l'État partie n'ait pas soumis le rapport demandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 31e session (Christchurch, 2007), sans lequel il est impossible d’évaluer l'avancement des activités sur le site ». «Demande à l’État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et l’ICOMOS, de développer un projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle, incluant les conditions d’intégrité et d’authenticité, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009». «Réitère sa demande à l'État partie d'inviter une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial / ICOMOS à évaluer l'avancement et l'impact des projets en cours et envisagés». «Demande également à l'État partie de fournir une carte topographique détaillée avec coordonnées géographiques indiquant les limites du bien, et si possible celles de sa zone tampon, d'ici le 1er décembre 2008, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009». «Demande en outre à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2009, un rapport d'avancement sur la mise en œuvre de ses recommandations, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009».

 

Juin 2009 :  Doc. WHC-09/33.COM/7B.57 – Décisions adoptées par le Comité du Patrimoine Mondial lors de sa 33ème session (Séville, Espagne 22 -30 juin 2009) qui : «Regrette que l’État partie n’ait pas soumis le rapport demandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 32e session ». «Note avec grand regret les nombreuses difficultés rencontrées par l’État partie dans la protection de la valeur universelle exceptionnelle du bien, comme identifiées lors de la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS du 16 au 20 février 2009». «Demande à l’État partie d’inviter une mission de suivi conjointe Centre du patrimoine mondial / ICOMOS sur le bien pour aider l’État partie à élaborer un programme de remise en état opportun afin de traiter les problèmes clés identifiés par ce rapport et les précédentes demandes du Comité». «Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2010, un rapport sur l’état de conservation du bien et sur les mesures prises pour préparer un programme de redressement, comme défini ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010».

 

Août 2010 :  Doc. WHC-10/34.COM/7B.57 – Décisions adoptées par le Comité du Patrimoine Mondial lors de sa 34ème session (Brasilia, Brésil 25 juillet – 3 août 2010) qui : «Regrette que les recommandations de la mission de suivi réactif de 2009 n'aient été ni évoquées, ni commentées et qu'aucune réponse n'y ait été apportée dans le rapport de l'Etat partie». «Prie instamment l'Etat partie de mettre en place les recommandations du rapport de la mission de 2009, en particulier l'élaboration d'un plan de gestion global avec les ressources financières et humaines appropriées, l’extension du gel des constructions, l'établissement officiel d'une zone de protection maritime et, une évaluation archéologique appropriée du projet d'autoroute». «Réitère sa demande auprès de l'Etat partie afin qu'il invite une mission conjointe de suivi Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le territoire du bien afin de l'aider à élaborer un programme de réhabilitation destiné à traiter tous les problèmes identifiés par le rapport de 2009 et par les demandes précédentes du Comité du patrimoine mondial». «Demande à l'Etat partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2011, un rapport sur l'Etat de conservation du bien et sur les progrès accomplis dans l'élaboration d'un programme de réhabilitation tel qu'évoqué ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011».

 

Juin 2011 :  Doc. WHC-11/35.COM/7B.51 – Décisions adoptées par le Comité du Patrimoine Mondial lors de sa 34ème session (Paris, Siège de l’UNESCO 19-29 juin 2011) qui : «Prend note du fait que l’Etat partie a fourni un rapport d’état de conservation du bien, et des informations complémentaires sur le plan de gestion et sur l’amélioration des mécanismes institutionnels, ainsi que des informations et d’études sur les développements en cours sur le site, comme demandé depuis 2006, en particulier par

les décisions 32 COM 7B.60, 33 COM 7B.57 et 34 COM 7B.57». «Encourage fortement l’Etat partie à établir aussitôt que possible une zone tampon pour protéger le bien de développements excessifs et, à cette fin, à soumettre une demande de modification des limites, conformément aux paragraphes 163-165 des Orientations». «Demande à l’Etat partie d’inviter dès que possible la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le bien, afin d’évaluer à sa 36e session en 2012 les progrès accomplis». «Demande également à l’Etat partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2012, un rapport sur la mise en œuvre de ce qui précède pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 36e session en 2012, afin de considérer, en cas de confirmation d’un péril potentiel ou prouvé pour la valeur universelle exceptionnelle, l’inscription potentielle du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril».

 

Juillet 2012 : Doc. WHC-36 COM 7B.52 Décision adoptée par le Comité du Patrimoine Mondial lors de sa trente-sixième session (Saint-Pétersbourg, 24 juin – 6 juillet 2012) qui Prend note des informations transmises par l’État partie sur la mise en œuvre d’actions dans le bien et le prie instamment de garantir les ressources nécessaires au traitement global des pressions exercées sur le bien et de donner la priorité à l’élaboration d’un plan de gestion ; Prie également instamment l’État partie de compléter la procédure de définition d’une zone tampon du bien, y compris l’élaboration des mesures réglementaires adaptées, afin de le protéger d’aménagements excessifs, et de soumettre une demande de modification mineure des limites du bien à cette fin, conformément aux paragraphes 163-165 des Orientations ;

Demande que des évaluations d’impact patrimonial soient menées pour les projets entrepris dans les zones patrimoniales et que leurs conclusions ainsi que les détails techniques des projets d’aménagement soient soumis, conformément au paragraphe 172 des Orientations, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives avant toute approbation et mise en œuvre ;

Demande également à l’État partie, au Centre du patrimoine mondial et à l’ICOMOS d’organiser la mission de suivi réactif prévue avant fin 2012, afin d’évaluer tout changement dans l’état de conservation du bien depuis la mission de 2009 ;

Demande par en outre février 2013, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013, en vue de considérer, en l’absence de progrès substantiels, la possibilité d’inscrire le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Octobre 2015 : Projet de résolution de la Ligue des Citées Cananéennes, Phéniciennes et Puniques adopté par   le Conseil Exécutif à sa 197ème session le 16 octobre 2015